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Grand-Cul-de-Sac-Marin

Îlet Caret • La Biche • L'Épave • La Rivière Salée • La Mangrove

Le Grand Cul-de-Sac-Marin, une étendue d’eau peu profonde variant de 2 à 5 mètres, est parsemé d’îlots et entouré par les îles de la Basse-Terre et de la Grande-Terre. Occupant une superficie de 15 000 hectares, cette baie est caractérisée par son écosystème diversifié, comprenant des mangroves, des forêts marécageuses et des marais herbacés s’étendant sur plus de 5 000 hectares, jouant un rôle crucial dans les équilibres écologiques régionaux.

La baie est presque entièrement close par une barrière de corail, débutant à 5 km au nord de Sainte-Rose et s’étirant sur 14 km vers l’est, en passant près des îlets Caret et Fajou, donnant ainsi à la région une allure de lagon, comme mentionné dans certaines brochures touristiques.

La Rivière Salée, un bras de mer, marque la séparation entre les îles de Grande-Terre et de Basse-Terre, reliant ainsi le Grand Cul-de-Sac-Marin au Petit-Cul-de-Sac-Marin, qui forme la baie de Pointe-à-Pitre.

Le Grand Cul-de-Sac-Marin est parsemé de plusieurs îlets :
Îlet Macou • Îlet Duberran • Îlet à Christophe • Îlet à Colas • Îlet à Fajou • Îlet Mangue à Laurette • Îlet Caret • La Biche • Îlet Petite Biche • Îlet Crabière • Îlets de Carénage • Îlet de la Voûte • Îlet Blanc • Grand îlet • Petit îlet • îlets des petits pompons • Îlet Le Boyer • Haie Bébel

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dans le Grand-Cul-de-Sac-Marin

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Grand-Cul

"comme on dit ici"

Niché au cœur de la Guadeloupe, le Grand-Cul-de-Sac-Marin est un écosystème unique qui s’étend sur une superficie exceptionnelle. Ce réservoir de biodiversité abrite la majorité des espèces coralliennes et 60 % des espèces de gorgones des Antilles françaises, faisant de lui un site d’une richesse biologique inestimable.

La forêt marécageuse d’eau douce du Grand-Cul-de-Sac-Marin est remarquable, se distinguant comme l’une des plus vastes de la Caraïbe. La baie elle-même est un refuge pour de nombreuses espèces, notamment l’avifaune qui profite de ses zones humides. Parmi les résidents notables, on trouve le Pic de la Guadeloupe, unique oiseau endémique de l’île, et la Petite Sterne, une espèce de sternes endémique à la Caraïbe.

Le Grand-Cul-de-Sac-Marin n’est pas seulement un havre pour la faune et la flore; il est également un centre d’activités humaines variées. La pêche artisanale, l’écotourisme, les sports marins et les visites guidées sont autant d’activités qui animent cette baie. Des sites comme l’îlet Caret, l’îlet Blanc ou l’îlet Fajou attirent les visiteurs grâce à leur beauté et leur diversité.

Cependant, ce paradis est menacé par diverses pressions anthropiques. La pollution urbaine et agricole, la surexploitation des ressources halieutiques, la dégradation des herbiers et des coraux, ainsi que le défrichement des mangroves sont autant de défis à relever pour préserver ce trésor naturel. De plus, le changement climatique et l’introduction d’espèces invasives comme le poisson lion posent de nouveaux risques pour l’équilibre de cet écosystème.

Le Grand-Cul-de-Sac-Marin est également riche en histoire, avec des témoignages de l’activité humaine datant de la période coloniale et post-coloniale, comme les canaux de Grande Terre qui en sont de beaux exemples.

Pour ceux qui souhaitent découvrir cette merveille, des excursions sont proposées, offrant une immersion dans la mangrove, des séances de snorkeling sur la barrière de corail, et des visites d’îlets pittoresques. Un repas créole accompagne souvent ces aventures, permettant de goûter aux saveurs locales tout en explorant la beauté naturelle de la Guadeloupe.

Le Grand-Cul-de-Sac-Marin est un trésor de la nature qui mérite notre attention et notre protection. C’est un lieu où la biodiversité foisonne et où l’histoire humaine se mêle à la splendeur naturelle, offrant une expérience inoubliable à ceux qui le visitent.

L'Îlet Caret

Dans la période du XVIIIe siècle, la couronne française a octroyé la gestion de l’île à la noble lignée des Thionville, venus de l’île de la Désirade. En échange de ce privilège, les Thionville avaient pour mission de prévenir les naufrages des navires naviguant près de Petite-Terre. Pour ce faire, ils avaient pour coutume d’embraser d’immenses bûchers nocturnes, signalant ainsi la présence de l’île aux équipages en mer.

Le 9 juillet 1840 marque l’achèvement et l’inauguration du tout premier phare sur Petite-Terre, fruit de plusieurs années d’efforts constructifs.
S’élevant à 23 mètres de hauteur, il dominait la mer de 35 mètres. Doté initialement d’une lanterne à feu continu, il guidait les marins jusqu’à une distance de 15 miles nautiques, soit environ 27 Kilomètres.

Avec le temps, en 1934, la lanterne originelle cède sa place à un brûleur circulaire fonctionnant au pétrole. Puis, en 1965, une modernisation complète est entreprise, alignant le phare sur les standards contemporains.

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